Une nouvelle année débute, c’est le moment idéal pour adopter de bonnes résolutions. Et si en 2024 vous privilégiez davantage les circuits courts ?
C’est quoi un circuit court ?
On parle de circuit court quand il y a un intermédiaire au maximum entre le producteur et le consommateur. En 2010, les achats réalisés en circuit court représentaient 6 à 7 % des achats alimentaires.
L’agence de la transition écologique (ADEME) estime que ces circuits courts sont « aujourd’hui une opportunité économique non négligeable que ce soit pour le producteur (sécurisation de son modèle économique), le consommateur (prix ajusté au coût réel) ou un territoire (création d’emplois locaux).
En agriculture biologique, la vente directe est particulièrement développée : plus d’un producteur bio sur deux vend en direct au consommateur au moins une partie de sa production.
Des enjeux économiques
Les circuits courts ont un grand potentiel car ils permettent la réalisation d’économies sur toute la chaîne de distribution. Le producteur y voit une augmentation des marges et un paiement immédiat permettant de diversifier ses activités agricoles et ainsi favoriser l’emploi. En effet, les exploitations en circuits courts sont plus petites, emploient plus de main d’œuvre, et développent davantage d’activités de diversification (transformation, restauration, hébergement…).
Des enjeux écologiques
Ces circuits favorisent un retour de certaines variétés de fruits ou de légumes dits « oubliés » avec un calibre ou un aspect moins exigeant. Cela permet de diminuer l’utilisation de pesticides et engrais de synthèse au profit de méthodes manuelles favorisant la main d’œuvre. De plus, ils sont « éco-responsables » en limitant l’emballage et le conditionnement. Les circuits courts offrent également une transparence sur la provenance de la nourriture, les prix et leur mode de production.
Des enjeux sociaux
Les circuits courts permettent de restaurer le lien social entre les consommateurs et les producteurs. Le producteur peut mieux percevoir les attentes et les besoins de ses clients et ainsi améliorer ses produits en continu. Pour les acheteurs, les circuits courts permettent de renouer la confiance avec le producteur et plus largement avec le monde agricole en permettant un échange direct avec celui-ci. Les consommateurs peuvent ainsi sécuriser leurs approvisionnements de produits alimentaires et être mieux informés sur ce qu’ils consomment.
Distinction entre circuit court et vente directe
La vente directe est la transaction qui se déroule sans intermédiaire entre le producteur et le consommateur. C’est un des types de vente au sein des circuits courts. Les circuits courts ont un cadre plus large car ils incluent aussi la vente indirecte lorsqu’il n’y a qu’un seul intermédiaire.
Où acheter en circuit court ?
En vente directe :
- vente à la ferme ;
- vente en Point de Vente Collectif ;
- vente aux marchés, dans les foires, les salons ;
- vente à distance par correspondance (catalogues, Internet) ;
- vente par distributeur automatique s’il appartient à l’agriculteur ;
- en AMAP.
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En vente indirecte :
- à la restauration (traditionnelle ou collective) ;
- à un commerçant ;
- vente en Groupement d’achat service épicerie.
Les circuits courts c’est forcément local ?
La notion de circuits courts est utilisée pour valoriser un mode de vente limitant le nombre d’intermédiaires mais ne prévoit pas de notion de proximité physique. Pour limiter le nombre d’intermédiaires et acheter local, privilégiez les circuits courts de proximité !
“+ de 17 dans nos assiettes” pour repérer les produits locaux
La marque « + de 17 dans nos assiettes » réunit plus de 120 producteurs et artisans locaux Charentais-Maritimes depuis son lancement à l’automne 2020. C’est un repère efficace pour rapidement identifier les produits locaux de Charente-Maritime vendus en circuit court.