La Ferme du Treuil Charré

Jérôme et Stéphanie qui nous partagent la passion de leur métier...

Quand avez-vous créé votre activité ? 

Nous sommes installés en maraîchage agroécologique depuis 2008 avec 3 000 m² de jardin, et aujourd’hui nous avons 5,5 hectares. Nous avons commencé notre conversion en agriculture biologique en 2017 et obtenu la labellisation AB en février 2019. Nous avons un hectare de cultures sur la ferme et le reste est réparti autour de Saint-Christophe. Cela nous permet d’avoir des terroirs différents avec des terres calcaires ou argilo-calcaires

Quelles sont vos particularités ? 

Toutes nos parcelles sont végétalisées avec des arbres et des haies protectrices qui favorisent la biodiversité. Nous faisons quasiment tous nos plants afin de maîtriser la chaîne de la graine à l’assiette. C’est intéressant de pouvoir suivre l’évolution des légumes depuis les semis et d’organiser le planning pour les rotations. Les seuls traitements que nous effectuons sont réalisés à base de plantes sauvages en décoction ou macération. Nous avons deux salariés permanents et deux saisonniers l’été. Je m’occupe de la préparation des commandes et de la vente, tandis que Jérôme gère la production. Notre objectif est de travailler le terroir pour avoir des légumes aux saveurs prononcées.  

Quels produits proposez-vous ?
Nous proposons sur l’année environ 300 à 400 variétés de légumes. Il y a, par exemple, des aubergines blanches, striées, noires, sept couleurs différentes de poivrons, trois variétés de concombres, toutes les variétés de choux… Nous avons aussi des fraises, framboises et pastèques. Nous avons planté des pêchers et poiriers il y a cinq ans qui commencent à donner. Les fruits abîmés sont transformés en confitures. Nous sommes dans une logique d’anti-gaspillage.  

Quels sont vos projets ? 

Au fur et à mesure, nous rénovons la ferme. Nous avons créé un magasin sur place dans une ancienne grange, et nous avons pour projet d’avoir un espace de stockage, de créer des bureaux, une salle de repos, ainsi qu’une auberge fermière et un atelier de transformation. Nous travaillons déjà avec quelqu’un pour fabriquer des veloutés, gaspacho ou encore du caviar de courgettes mais nous souhaitons à l’avenir le faire nous-mêmes. Cela nous permet de valoriser des légumes qui peuvent être un peu abîmés.