Odélys

Alexia et Gaylor qui nous partagent la passion de leur métier...

Comment êtes-vous devenus agriculteurs ?

Mon père faisait des grandes cultures pour vendre à Rungis et en Belgique. On a repris l’activité en 2005 avec mon mari, Gaylor, pour continuer les légumes et changer de circuit de distribution afin de tout vendre au niveau local, en circuit court. Mon père avait en tout 30 hectares et nous avons diminué à 4 hectares de cultures de légumes. Gaylor était commercial mais il s’est formé sur le terrain et s’occupe de la production. Je gère la partie vente avec ma sœur.

Comment travaillez-vous ?

Nous travaillons en conventionnel mais on veut être le plus propre possible en limitant au maximum les traitements. On utilise, par exemple, des insectes en protection biologique intégrée afin d’éliminer les insectes nuisibles. Nous faisons attention au travail de la terre. On ne laboure pas pour ne pas abîmer le sol et on désherbe à la main. On essaye de favoriser la biodiversité. Nous avons des moutons pour faire de l’éco-pâturage, ainsi que des ruches.

De quelle manière souhaitez-vous faire évoluer votre activité ?

Cette année, nous avons décidé d’arrêter de cultiver du melon, ce qui est un tournant pour l’exploitation car il y en a toujours eu. L’avenir est un peu flou avec la conjoncture actuelle mais on souhaite se diversifier encore et pouvoir avoir de nouveaux débouchés pour la vente. Nous travaillons déjà avec deux restaurants à Semussac et Saujon qui valorisent bien nos produits, on aimerait donc développer d’autres partenariats avec des restaurateurs. En parallèle, Gaylor est passionné par les Husky de Sibérie. On en a trois et il fait de la cani-randonnée, du cross, du vtt, du ski… Il aimerait peut-être à l’avenir développer aussi une activité professionnelle avec les chiens.

Que préférez-vous dans votre métier ?

J’aime échanger avec les clients, essayer de les faire évoluer par rapport au fait de manger des légumes locaux et de saison, le faire soi-même… On reste aussi à l’écoute de leurs envies pour varier les cultures et proposer de nouveaux légumes. Nous avons au minimum une trentaine de variétés.