Domaine Imbert

Le domaine Imbert a été créé il y a deux cents ans et acheté par mes arrières-grands-parents maternels en 1931 pour faire de la polyculture et de l’élevage de vaches, moutons et cochons. C’était une ancienne meunerie. L’exploitation a été reprise en 1992 par mes parents et ils ont planté des cépages de vigne. Je me suis installé en 2011 avec ma sœur qui s’occupe de la gestion administrative et de l’accueil depuis 2016. Nous avons un salarié à l’année et des saisonniers.  

Devenir viticulteur, c’était une évidence pour vous ? 

Depuis que je suis petit, je suis dans la vigne… J’ai donc naturellement suivi un Bac pro viticulture/œnologie. Ce qui me plaît le plus, c’est la production et travailler dehors. Nous avons 35 hectares de vignes au nord de Mortagne-sur-Gironde, face à l’estuaire de la Gironde. Il y a 13 cépages différents dont 2,3 hectares de Cognac. Nous faisons tout de A à Z, jusqu’à la mise en bouteilles. Nous produisons 10 000 à 12 000 bouteilles par an que nous vendons en direct au domaine.  

Quelles sont vos spécificités ? 

Nous avons un bon terroir argilo-calcaire et nous essayons d’aller chercher les meilleurs jus en faisant le tri au niveau des pressurages. Autre particularité, nos vins vieillissent en fûts en bois de chêne fabriqués par un tonnelier qui utilise un processus de chauffe céramique unique. Le vieillissement est plus long mais l’arôme du bois est conservé. J’ai aussi acheté une amphore pour une cuvée spéciale avec un assemblage de cépages. Nous sommes également l’un des seuls en France à avoir le cépage Arinarnoa. Il amène une stabilité de couleur avec un rouge très tanique. Il est associé avec du merlot et permet de garder la couleur du rosé en apportant un côté perlant de fraîcheur sur le vin. Nous avons aussi développé l’accueil touristique depuis cinq ans en proposant la visite du domaine sur demande. Et depuis deux ans, nous avons créé des emplacements pour camping-car.