Les vergers Piaud

Anthony qui nous partage la passion de son métier…

Quelle est l’histoire de cette exploitation ? 

Mon grand-père cultivait des asperges et travaillait dans un verger près de Jonzac. Quand le fils du propriétaire l’a repris, il n’a pas voulu conserver les pommes alors mon grand-père a planté le verger ici en 1994. Je suis arrivé en 2012 sur l’exploitation après avoir obtenu un bac pro conduite et gestion de l'entreprise agricole. Nous sommes une petite structure familiale. Ma mère s’occupe de la station de conditionnement, du triage, de la mise en palettes et de la vente directe. Mon père cultive les céréales et la vigne et je m’occupe de la production du verger, de la clientèle et de la vente directe. Le verger s’étend sur 8 hectares. Depuis deux ans, nous avons créé une boutique à la ferme avec également des produits régionaux et des légumes locaux en travaillant avec des primeurs de la région.  

Que produisez-vous ? 

Nous proposons 18 variétés de pommes et trois de poires toute l’année. Nous avons des variétés originales comme la Choupette qui est bicolore, sucrée et légèrement acidulée. Nous avons aussi des jus de pomme, pomme/poire et poire ainsi qu’une gamme de pétillants à la pomme et pomme/framboise. Nous produisons environ 250 à 300 tonnes de pommes et de poires par an. Notre verger est éco-responsable et nous avons un atelier en bio sur un hectare depuis deux ans dont sa production est destinée seulement à la vente directe. On préfère produire moins mais avoir une meilleure qualité.  

Quels sont vos objectifs et projets pour votre verger ? 

Nous sommes attentifs à la biodiversité. Cet hiver, nous avions 160 moutons dans le verger pour faire de l’écopâturage. Nous mettons en place de nouvelles méthodes avec des bandes fleuries, des haies végétalisées, des nichoirs pour les oiseaux, insectes et chauve-souris. Nous traitons le moins possible de manière raisonnée. J’ai différentes idées pour continuer à faire évoluer l’exploitation. L’agrandissement du verger est notamment prévu pour l’hiver prochain avec 4 hectares supplémentaires.